Journal de Blackprotection, 19 Jouiller 640:
17h02: En manque d'occupation je décide de m'organiser une visite guidée des tavernes brakmariennes.
17h04: Je quitte la taverne d'Astrub accompagnée du seul guide ayant bien voulu me conduire jusqu'à la cité démoniaque. Il est déjà ivre mort mais c'est ça ou errer de longues heures sous un soleil de plomb à faire dessécher tout les blops de Cania.
17h09: Nous arrivons devant Brakmar grâce au transporteur brigandin. La chaleur dégagée par la lave en fusion présente dans les douves m'assèche le gosier. Je serai prêt à boire n'importe quoi pour faire cesser mes tourment, même de l'eau (c'est vous dire si c'est grave).
17h15: Nous entrons dans une première taverne dans le quartier des bouchers. Le patron semble être un fanatique et refuse de me servir car je n'ai pas d'ailes rouges. Je lui fait remarquer aimablement qu'elles pourraient l'être si j'utilisai son sang pour les colorer. Au bout de 10 secondes et 45 centièmes j'obtiens deux tonneaux de sa meilleure cuvée.
17h35: Je ressort de cette taverne seul après avoir vidé la moitié de la cave. Mon guide est resté pour récupérer un peu.....bon en fait il s'est écroulé sur les jambe de la jolie serveuse et le patron, qui s'est avéré être le père de cette dernière, lui a fait comprendre à coup de dague dans la gorge que ce n'était pas bien. Décidément les habitants du coin sont vraiment des gens charmants. Je déambule donc seul à la recherche de la prochaine étape de la visite.
17h38: Malgré ma vigilance, je tombe sur un groupe de douze garde de la cité. L'un deux s'écrit: "à quatre contre un c'est dans la poche". Je dégaine ma hache du mulou mais celle-ci me glisse des mains et atterrie dans le crane du premier garde qui s'écroule entrainant dans sa chute deux de ses congénères qui, malheureusement pour eux, chutent dans la lave qui traverse la ville. Le dernier tente de prendre la fuite mais trébuche sur un pavé ressortant du sol et s'empale sur sa bardiche. Et voilà encore une bien glorieuse victoire que je remporte avec courage et honneur......
17h40: Je rentre dans une autre taverne. Enfin il me semble que c'en est une. Un chafer se tien devant une statue plutôt laide. Au fond de la pièce se tient un homme de belle stature portant une armure semblable à celle des gardes rencontrés plus tôt mais dégageant une plus grande puissance. Il se nommait "molo gustave" ou alors "moto tustag" enfin bref un nom du genre.
17h41: Je trouve des tonneaux et je profite de l'occasion pour me désaltérer un peu....pouah c'est du lait de bambou. Je reprend peu à peu mes esprit. Je reconnait soudain l'endroit. C'est la milice de Brakmar. Par chance je suis proche des grille de la prison où sont enfermés une dizaine de bontariens que je libère sans hésiter. Profitant de la confusion générale je part me cacher dans un coin tranquille où je me transforme en tabouret.
17h48: J'ai assassiné déjà 18 garde et 23 péquenots qui sont passés sans me voir. Je me souvient tout à coup de l'imminence de la permanence. J'avale une potion de rappel qui me téléporte devant la statue de ma déesse bien aimée.
17h53: Je déboule en courant dans la caserne du clan. En reprenant mon souffle je m'aperçoit que personne n'est encore arrivé.
18h10: Je suis toujours seul dans la pièce et je commence à m'ennuyer. En plus j'irai volontiers faire un tour là où personne n'ira à ma place mais j'ai trop peur de rater un mercenaire de passage.
18h15: Je me rend compte que la poche hermétique cousu à l'intérieur de mon pantalon permet de se soulager quand les combats s'éternisent. Pour se qui est des besoins naturels, je n'ai plus que la soif qui me taraude mais j'en ai l'habitude. Toutefois je suis toujours seul et je commence à m'inquiéter.
18h32: Je commence à m'endormir et à me poser des questions (alors là c'est déjà plus grave). Les horaires de la permanence on peut-être changé depuis mon départ ou alors le lieu n'est plus le même...il faudra que je demande!
18h33: Bon là j'en ai marre. Je décide de retourner à la taverne la plus proche en laissant toutefois un mot à l'attention d'un quelconque mercenaire disant ceci "merci de me prévenir par tofu messager ou par un petit mot dans la caserne d'un changement éventuel des horaires et lieux de permanence".